Le blog de Julien Arbez
01/09/2014
Sacré Blongios !
1er septembre... Nous voilà arrivés à Bucarest pour 2 semaines entre Delta du Danube et Massif des Carpates. Au détour d’une rue du centre de Bucarest, un parc nous invite à la promenade. Les passants se promènent, les pédalos vont bon train. Soudain, à quelques mètres seulement, un oiseau s’envole et file se percher dans un saule.
Une femelle blongios ! Qui aurait cru que ce soit aujourd’hui un blongios nain qui nous souhaite la bienvenue ? Plutôt décontracté, le ventre gargouillant (sûrement !), notre compère revient près du lac, pour tenter de se mettre un possion sous la dent... à quelques mètres seulement ! L’occasion est trop belle, le héron aussi. Je rampe tranquillement, je croise les doigts.
Et hop ! Un alevin mal chanceux a eu le malheur de venir renifler les pieds de l’escrimeur. Et ça sentait le sapin...
Monsieur se lèche les babines, ça, c’est fait !
Mais que fait ce blongios en plein coeur d’un parc citadin ? Moi qui le croyais prospecter les rseslières, je n’aurais pas pensé le trouver ici en centre-ville... C’est sans doute que Madame est en migration pour le sud du Sahara, et que la compagnie d’aviation n’a pas offert de repas. Un arrêt restauration s’est donc imposé.
Après une découverte de la capitale roumaine dans le son des klaxons, je retourne le soir voir si notre compère est toujours de la partie. La lumière est chaude, basse, idéale. Et le héron est encore là !
Photographier le blongios nain avec une telle proximité, sans repérage ni camouflage, c’était juste improbable. Ca ne l’est plus. La lumière baisse, les déclenchements s’enchainent. J’en profite, je ne suis pas près de revivre pareille situation.
J’ai bien raison de m’obstiner, dans 10 jours à notre retour le héron ne sera plus là. Il aura poursuivi, peut-être, son voyage vers le Sud. Alors nous aussi on peut lui dire bon voyage !