Le blog de Julien Arbez

08/07/2025

Rosalie mon amour

La rosalie des Alpes me fascine depuis mon adolescence. Je n’ai fait ma première observation qu’en 2023, sur un site proche de chez moi. J’étais alors avec l’une de mes filles, on la cherchait dans une forêt au sommet d’une falaise. L’observation avait été brève car l’insecte, que j’avais approché trop vite, s’était envolé et nous n’avions pu le retrouver. Ce fut un grand moment.

L’an passé, malgré des recherches dans le même secteur, je n’ai pas eu la chance d’en observer de nouveau.

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Cette année, les grandes chaleurs de fin juin-début juillet m’ont incité à retourner chercher cet insecte qui vit plusieurs années à couvert dans le bois mort sous forme d’un gros asticot et ne sort qu’à la faveur des jours chauds et sans vent, pour vivre pendant moins d’un mois a vie de capricorne adulte mangeur de feuilles et dont la reproduction devient le seul but.

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J’ai passé des heures à faire des images, scruter les troncs de hêtres et d’érables secs, lever les yeux, chercher au sol… Bingo ! j’ai pu observer dans ce secteur 5 rosalies différentes, j’ai fait un nouveau pas, et un grand ! dans ma vie de naturaliste jurassien. Cet animal, que je voulais insérer dans mon livre Joue contre Joux, cet emblème des forêts préservées, je l’ai eu sous les yeux des matinées entières.

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Parfois, un adulte rejoignait un autre adulte qu’il localisait sans doute grâce aux phéromones captées à l’aide de ses antennes gigantesques. Je n’ai pas eu la chance devoir des accouplements, mais deux bagarres faisant chuter l’une des deux à deux reprises au pied de l’arbre dans la végétation forestière.

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J’ai joué avec les lumières, les couleurs, les ombres. Pas facile de photographier en forêt quand la lumière est dure. Je vous laisse avec ces chères rosalies, ces insectes-lynx qui m’ont fait tant rêver.

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