Le blog de Julien Arbez
04/06/2024
Pics verts et Compagnie
Cette météo humide ne m’empêche pas de sortir, bien au contraire. Je rencontre moins de monde dehors, les animaux sortent plus tôt, les odeurs portent moins loin, et les mammifères laissent leurs traces dans la boue… Sans compter que je n’ai pas à me soucier d’où se trouve le soleil pour éviter les lumières latérales ou les contre-jours.
Pour les affûts aux pics verts par exemple, alors qu’un temps ensoleillé limiterait les prises de vues entre 10h et 15h (pour éviter des contrastes trop importants), je peux y aller du matin au soir.
J’en passe du temps dans ma tente à guetter les allées et venues des adultes qui se font de plus en plus rapprochées !
Les jeunes grandissent, je devrais bientôt les avoir apparaitre à la fenêtre de l’arbre. Et je les entends appeler de plus en plus fort.
Je profite des ces apports de nourriture pour tenter des prises de vues originales d’oiseaux en mouvements.
J’essaye différents réglages, je déplace mon affût d’un mètre, m’applique à anticiper le retour des parents ou le départ de la loge.
Toutes les 40 minutes environ, je me tiens près pour une nouvelle série d’images en rafale, après avoir pris soin de préciser la mise au point et la correction de luminosité.
Puis je regarde mes images sur l’écran, découvre la finesse de l’oiseau, l’arrêt sur images, modifie mes réglages si besoin…
Un apprentissage sur le tas qui me convient à merveille !
Lorsque je n’ai pas le temps d’aller à l’affût, ou pour une raison ou une autre,
je m’intéresse aux plantes et animaux à deux pas de la maison. Comme ces ancolies qui bordent la route qui rejoint le village d’à côté !
Ou ces drôles d’insectes à l’allure de libellules, les ascalaphes.
Triste météo pour eux qui ont besoin de soleil pour voler, chasser les insectes en vol et trouver un partenaire.
Il faut alors les chercher accrochés tête en haut dans la végétation, faire attention où je pose les pieds, scruter les herbes et les fleurs.
Ils sont là, nombreux je le sais, mais je n’en vois guère par temps de pluie. Ils sont trop bien cachés !
Quand le soleil reviendra, je retournerai les voir, ils auront les ailes ouvertes, n’en seront que plus beaux encore.
Quand le soleil reviendra !