Le blog de Julien Arbez

Le temps des cerises

C’est le temps des cerises, et pourtant ! Sur les hauteurs, la neige est encore tombée ces derniers jours. Voilà à quoi ressemblaient les Aravis en milieu de mois :

Dans le Jura, il a neigé un peu mais la neige au sol n’a pas tenu. La végétation est montée en quelques jours, et les fleurs de printemps étoilent maintenant les prés dans lesquels les renards peuvent se cacher !

Au terrier, les renardeaux de l’année découvrent leur environnemnt extérieur. Pour le moment, c’est plutôt l’heure de la sieste...

Ce terrier, que les renards partagent avec des blaireaux, est difficile d’approche et la végétation alentour m’oblige à être près des animaux, ce qui d’une part n’est pas ytrès pratique pour moi, et d’autre part peut être dérangeant pour les animaux... 

Le but : ne pas se faire remarquer par la mère qui risque de déménager ses jeunes.

Dans le ciel de printemps volent désormais les martinets qui crient leur retour d’Afrique. Comme ds hironelles, ils virevoltent autour de la maison en chassant les moustiques qui commencent à battre de la trompe ! 

Sur une petite pelouse sèche qui voient s’épanouir tout un tas d’orchidées, je remarque des insectes peu communs dans la région : 

Des ascalaphes, insectes semblant résulter du croisement d’une libellule avec un papillon, guettent d’autres insectes imprudents dont ils se nourrissent.

Qu’un nuage passe au-dessus de sa tête, et le prédateur s’immobilise sur une tige verticale en attendant le retour de l’astre sacré qui lui permet de réactiver ses batteries.

A deux pas d’ici, une belle vipère aspic prend un bain de douceur dans les herbes folles. Elle me repère très vite et s’enfuit malheureusement. Je n’ai pas été assez discret!

Passons les animaux des prés pour aller retrouver les fameux hiboux moyens-ducs dont je vous parle depuis maintenant plusieurs semaines.

Ils ont bien grandi, se sont habillés de plumes, ont perdu une bonne partie de leur duvet. Ces trois hiboux-là font partie d’une autre famille qui s’est établie proche du lac de Lamoura. Voilà une occasion de coninuer avec cette espèce en changeant de décor !

Il y a une dizaine de jours, les jeunes ont quitté définitivement lesite pour gagner la forêt à quelques 200m d’ici. Ils volent à merveille, atterrissent sans aucun problème, et sont de plus en plus mobiles et difficiles à photographier.

Par chance, celui-ci est venu se poser à quelque mètres de ma tente d’affût ! j’ai  le temps de prendre 4 images, seule la première était nette.

Et cette semaine, que me dit-on ? "J’ai des hiboux chez moi, pase à l’occasion, je te montrerai !". c’est chose faite. je suis passé. J’ai vu. Et j’ai encore des rêves à la pelle qui n’ont pas fini de défiler !