Le blog de Julien Arbez
11/02/2020
Le retour du tichodrome, acte III
Voilà maintenant 5 mois que je ne fais que des affûts au tichodrome, ou presque. Les centaines d’heures passées à attendre cet oiseau rupestre sont à chaque fois un vrai plaisir de solitude.
Je connais la falaise par cœur, arpente le même chemin presque quotidiennement, retrouve de jours en jours mon ami troglodyte et les chères petites mésanges qui apportent leur grain de folie au calme reposant du site.
C’est le troisième hiver que je me rends ici, et je commence (enfin !) à comprendre les habitudes de l’oiseau papillon, même si bien des fois il me surprend par ses horaires ou ses changements de comportement.
Décidément je ne m’en lasse absolument pas. J’enchaîne les belles observations de cet oiseau pas si commun, réalise quelques images que j’avais en tête depuis plusieurs mois, et peu à peu je fignole mon reportage sans oublier les détails.
C’est un travail plaisant, mais un travail tout de même ! Un travail de longue haleine, un travail qui nécessite de devoir sortir par tous les temps, et de consacrer des demies-journées entières successives à cet oiseau fétiche.
J’aime ça, et j’espère que vous ne vous en lassez pas ! Place aux images…