Le blog de Julien Arbez

Le gel que j’aime

Qu’il était blanc l’hiver après Noel !

Comme il allait bien aux terrasses des maisons, aux petites routes de montagne et cimes des arbres pointus !

Mais voilà qu’après plusieurs de jours de pluies abondantes, la neige a presque disparu... permettant malgré tout au chat forestier d’attraper mieux les campagnols (il l’a eu celui-ci !).

Les chamois peuvent brouter les graminées qui se sont redressées sur le pierrier, 

et le tichodrome se moque pas mal du départ de la neige, tant qu’il reste des insectes sur les parois des rochers !

La neige est partie, certes, mais la glace et le givre ont poussé comme des champignons. Les flaques se sont habillées d’une dure carapace,

et la forêt autour des cascades s’est figée dans le brouhaha des embruns glacés. 

Les rochers habituellement verts de mousse, les bois beiges ou dorés, tout dans le paysage le long de la rivi-re se recouvre d’une couche de glace qui s’épaissit de jour en jour.

Les galets sont pris d’assauts par une langue qui avance inéluctablement. Le sol devient patinoire, les rochers devienennt des tableaux fantastiques. Il faut le vivre pour resentir vraiment cet état incroyable de transformation, cette sublime beauté écrasante.

AU pied de la cascade, les fglaçons qui se forment prennent la forme de crocs, poussés par le souffle de l’eau qui tombe de plus de 20 mètres de haut.

C’est la cinquième fois que je viens visiter cet endroit en une semaine à peine. A chaque fois je suis impressionné. A chaque fois je suis mouillé !

L’eau et le froid sont des artistes tellement surprenants !