Le blog de Julien Arbez
08/06/2021
L’AMOUR LENT
Le printemps, c’est la saison de reproduction de noc chers escargots de Bourgogne. Le pluie qui tombe est une belle occasion d’aller flâner en forêt à la recherche de ces bêtes de course !
En France, plus de 500 espèces d’escargots ont déjà été décrites. Parmi elles, l’escargot de Bourgogne.
D’abord, pourquoi le nomme t’on ainsi, alors qu’en bourgogne, on trouve surtout des petits gris ? Ils s’appelaient en fait avant : « escargot à la bourguignonne », du nom de la sauce qui les accompagnait dans les assiettes !
L’escargot de Bourgogne a besoin de terrains calcaires pour confectionner sa coquille, au fur et à mesure de sa croissance.
La reproduction consiste à se trainer l’un vers l’autre, s’installer face à face, se rejoindre par les pieds et « empaler » l’autre de son dard de calcaire. Pendant une dizaine d’heures.
Chaque individu possède un pénis et un est capable de pondre des œufs. Car les escargots sont hermaphrodites, ils ont donc les deux sexes à la fois. Pratique quand on avance de 0.048km/h !
Un à deux mois après l’accouplement, les futurs parents creusent un trou dans le sol dans lequel ils vont déposer ses œufs à l’abri de la sécheresse. Le soleil réchauffe le sol et évite aux adultes de devoir couver.
Quatre semaines plus tard, de jeunes escargots touts blancs à la coquille molle verront le jour sans n’avoir jamais rencontré leurs parents.
L’hiver venu, ils passeront l’hiver enfouis dans le sol à hiberner et se réveilleront au retour des températures plus clémentes au printemps. Si tout va bien, nos chers mollusques parviendront à l’âge de 10 ans.
L’escargot, c’est un peu aller doucement pour aller loin !