Le blog de Julien Arbez

L’ENVOLEE PRINTANIERE

Je ne sais plus où donner de la tête et des yeux, le printemps me remue dans tous les sens. Qu’elles sont les belles morilles coniques qui m’ont présentée leur chapeau !

Les pruneliers sauvages sont bardés de fleurs, il est l’heure de voir également sortir les premières morilles blondes !

Dans un pré humide à quelques kilomètres de chez moi, de magnifiques fleurs sont sorties de terre.

Drôle de nom que ces fritillaires pintades ! Le gel ne leur fait pas peur, elles reprendront de leur superbe lorsque le givre les aura abandonné à la faveur des premiers rayons du soleil.

Et portant ce matin encore, il a gelé fort dans la petite combe du marais !

Cette plante à bulbe fleurit dans les prairies fertilisées par les crues hivernales. Elle est devenue rare du fait des cueillettes à répétition et de la disparition de leurs milieux de prédilection qui ont été draînés et asséchés au fil des derières décénies.

A deux pas d’ici, je surprends une chevertte autant qu’elle me surprend ! le temps d’agripper mon appareil photos pendant à mon cou et la voilà disparue en un éclair dans le bois le plus proche.

le lac ce matin reflète les grands arbres qui le bordent comme un miroir opaque.

Quand le soleil déjà onté bien haut éclaire l’antre forestière, ce sont les premières feuilles du printemps qui offrrent de leur superbe. Comme il fait bon errer dans le petit matin !

Quelques jours ont passé et je rends visite aux reptiles qui longe,t le Rhône en aval de Genève. J’aime bien me rendre une ou deux fois par an sur ce sentier bordé de broussailles et habité de presque tous les reptiles que la Suisse connait.

les lézards verts mâles commencent à arborer une gorge bleue qui trahit leur excitation.

Les lézards des murailles, eux aussi se courrent après, mais restent fidèles à leurs couleurs sobres leur assure un mimétisme efficace lorsqu’ils chassent dans la végétation.

Ils grignottent les insectes qui, pour certains, poussent le bouchon un peu loin !

Et hop ! Attrapé ! Le repas a du mal à passer mais le lézard est un téméraire !

les mâles de vipères aspic font les 400 pas le long des berges à la recherche d’une partneiare. la saison de reproduction est déjà bien avancée mais toutes les femelles n’ont pas encore été fécondées.

"Tiens tiens, un autre mâle convoiterait-il ma femelle ?"

Et c’est parti pour quelques minutes de danse au corps à corps, dans la végétation dense. Simulant un combat, les mâles sont très rapide, s’affrontent en se poussant du cou, mais la plupart du temps ne se mordent pas. C’est à celui qui saura éloigner son rival !

les images sont lauvaises car le soleil est haut et les herbes trop épaisses. Mais l’observation restera gravée dans ma mémoire, car ce n’est que la seconde fois que j’assisite à une danse de vipères... impressionnante d’agilité et de rapidité.

Retour dans le Massif. Il fait sombre, le soir tombe, les blaireaux sortent de leur terrier pour gagner les prairies environnantes.

Ils passeront la nuit à honorer la lune sous leur masque zebré.

Quand les humains seront couchés, quand le pic épeiche cessera de tambouriner, il restera les yeux de la nuit pour faire vivre encore forêts et prairies. Oui, la magie existe.