Le blog de Julien Arbez

L’écume du printemps

Une petite neige et puis s’en va… laisser sa place au printemps !

Le petit matin prend des airs de fête, chanté par la sitelle torchepot qui, entre deux chansons, vient dégoter quelques graines à la mangeoire…

Comme le gros-bec casse-noyaux qui fait une ou deux apparitions par jour, toujours méfiant. je l’entends toujours avant de le voir celui-là !

Les mésanges aussi sont au rendez-vous,

comme les pinsons du nord qui, cette année, sont nombreux à visiter le jardin. Ils repartiront dans quelques jours dan les pays scandinaves qui les accueilleront pour nicher.

Par terre, le sol ramolli par les pluies et le soleil de mars laisse éclore les premières fleurs de la fin de l’hiver.

Première à s’ouvrir au monde en même temps que ls perce-neige avec qui elle est souvent confondue, la nivéole de printemps.

Cette plante à bulbe pousse dans les haies et les forêts fraîches, particulièrement dans les fonds de vallons, aux abords des ruisseaux et des rivières.

J’ai appris qu’elle était autrefois considérée comme une plante « chaude » !

« On expliquait sa capacité à percer la couche neigeuse à partir de la « chaleur interne » du bulbe qui remontait dans la tige en croissance, permettant de faire fondre la neige autour de la fleur en formation... »

Son bulbe contient plusieurs alcaloïdes (lycorine et galantamine) qui ont des propriétés utilisées en médecine :
des études sont menées sur des produits dérivés de la lycorine qui auraient des propriétés antitumorale,
et la galantamine elle est utilisée en médecine pour traiter la maladie d’Alzheimer.

Autre plante du moment à époustoufler mon objectif, l’anémone pulsatile, dont je manque souvent la floraison tant elle est précoce.

Bientôt les saules mettront la feuille, les érythrones présenteront leurs feuilles tachetées, puis ce sera au tour des morilles, noires puis blondes, de revenir encore faire du charme aux promeneurs.

Et aux rêveurs.