Le blog de Julien Arbez
25/06/2014
La vie cachée de la roselière - suite !
Nous avons fait connaissance des rousserolles effarvates et turdoïdes, du castor accroc aux nénuphars... voilà désomais le nain de la roselière !
Le blongios nain, le plus petit des hérons d’Europe, pèse 135g tout mouillé. Ca alors, pour un héron, drôle de héron me dires-vous. Je ne vous le fais pas dire !
Après quelques octaves poussées çà et là à la recherche de la femelle de l’année dernière (qui n’est peut-êytre pas encore rentrée d’Afrique), s’en vient l’heure du souper. Quelques accrobaties au ras de l’eau et voilà sieur blongios en place, immobile, à l’affût des alevins. Car l’Amour, ça creuse !
En un éclair, le bec est projeté sur le pauvre passant à nageoires qui a eu le malheur de venir visiter ce coin-ci de roselière...
Gloups ! On n’en parle plus !
Madame foulque a son mot à dire. Allez savoir pourquoi, mais la présence du blongios ne la séduit pas au plus haut point. Le temps d’une petite querelle de voisinage, et la voilà qui s’en retourne faire sa vie loin de notres escrimeur émérite.
Et replouf !
Et rereplouf ! Au total, ce seront 78 poissons qui seront attrapés en moins de 2 heures. Faites le calcul, noyre héron n’a rien à envier aux pêcheurs du lac armés de sonnars et autres détecteurs !
Dans tout le département, 3 couples seulement ont élu domicile l’an passé. Parmi lesquel ce mâle qui a décidé de revenir. Soiuhaitons-lui de retrouver l’Ame soeur, pour que le spectacle dure encore ! N’estce pas les frangins ?