Le blog de Julien Arbez

19/09/2024

La rentrée du photographe

La fraicheur est revenue, accompagnée des brumes et chant des oiseaux, je peux enfin remettre le nez dehors sans risquer de me faire attaquer par la chaleur !

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Depuis le belvédère du Cuchet, la vue sur Choux au lendemain d’un jour de pluie est magnifique.

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Le paysage s’ouvre et se ferme au gré des humeur de la bise.

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En contre-bas, la forêt est tantôt plongée dans un épais brouillard, tantôt éclatante de lumière. Entre les deux apparaissent des voiles lumineux qu’on dirait sans doute exagérés s’ils habitaient une peinture.

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Le sous-bois gorgé d’humidité se dessine au gré des heures. C’est le jour idéal pour tenter plein de réglages, au fût et à mesure que se couvre et se découvre le ciel.

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Dans les prairies qui sèchent peu à peu, les criquets en maraude prennent soin de ne pas marauder près d’une mante religieuse…

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C’est elle que je viens guetter, mais il faudra attendre encore quelques heures pour qu’elle sorte de son abri-tempête.

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Une chenille de sphinx des pins est immobile dans les feuilles du sous-bois, apparemment engourdie par les températures qui n’ont plus rien d’estival.

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C’est le moment d’aller s’asseoir en forêt près des passages de cerfs et de guetter les prétendants qui doivent commencer à avoir chaud…

Premier affût, bonne pioche ! je m’étais assis là car j’y avais vu des empreintes dans des bouses de vaches fraiches. Au coucher du soleil, je vois au loin une biche passer entre les épicéas. En moins d’une minute, elle est venue à quelques mètres de moi, accompagnée par son faon de l’année encore ponctué de blanc…

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…et suivi de près par un grand 14 cors irrégulier décidément pas très enclin à partager sa couche !

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Et cette année, j’utilise un nouvel appareil photos (un « hybride ») qui ne fait aucun bruit au déclenchement. Et la différence est énorme !

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C’est tellement plus tranquillisant de déclencher en silence ! Le seul bruit que l’animal capte est forcément une erreur de ma part :  un froissement d’habit, une respiration un peu trop forte…

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Je passerai en tout trois jours en forêt à guetter les animaux. Je ferai pas mal d’observations incroyables comme un grand cerf magnifique en silhouette dans un pré devenu trop sombre, et un brocard venu à 5 mètres de moi sans que je puisse bouger (il est arrivé sur mon côté)…

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Le lendemain matin, j’ai la chance immmmmmense ( !) d’observer une nichée de trois jeunes grands-tétras, toutes des femelles, slalomant entre les bouquets de myrtilles et les troncs écailleux des résineux.

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La lumière est là, la proximité est bonne, tout y est pour faire quelques images que j’espère réussies. J’ai le souffle court, je tremble un peu, je fais partie de la forêt…

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…et elle me le rend bien.

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