Le blog de Julien Arbez
15/02/2014
Floconnades de Février
Décidément, le froid a bien du mal à s’installer. Dans le Bas-Jura, des fruitiers ont même largement entamé leur floraison. A moyenne altitude, les primevères ont sorti la tête. Pfff ! Il pleut, il pleut, il pleut...
Ah ! Il neige ! On se croirait en hiver ! Vite vite, l’appareil-photos, le trépied, et zou, je file faire quelques images en Vallée de Montremont ! (Pause : 1/5e seconde, F10)
Dans les Aravis, la neige soufflée a été balayée par les avalanches. Une aubaine pour les chamois qui trouvent désormais leur pitance sans trop de difficultés. Vous vous imaginez, vous, gratter la neige du pied pour faire apparaitre les croissants ? Ah ! Vous ne seriez pas contre une petite coulée de neige hein !
De coups de froid en coups de redoux, la montagne a tout de même endossé son beau manteau blanc. Un manteau qui, ce jour-là, valdingue sous les bourrasques de vent. Ca décoiffe ! Voilà que je vais encore rentrer les cheveux en bataille (j’aurai au moins une excuse cette fois-ci).
Et quand l’herbe est dure à attraper, il n’y a plus qu’à brouter des branches ! Toutes les techniques sont permises. Gare aux torticolis !
A quelques centaines de mètres de là, les conditions météo ont forcé bouquetins et chamois à redescendre de leur montagne pour chercher à manger à l’abri des bourrasques, là où le manteau est moins épais. Et pas de manières ! Une fois n’est pas coutume, on va faire fi des apparences et brouter tous ensemble !
Prenons-en de la graine : En ces temps difficiles, certains ont compris que la tolérance est une question de survie !
Je suis omnubilé par ce courage des animaux en hiver. Cette force insoupçonnée. Mais un coup d’oeil aux alentours fait aussi son effet !
Plus bas dans le Val d’Arly, la vie est beaucoup plus tranquille. C’est sûr, ça reste l’hiver avec ses rations de graines qu’il impose à tout un tas de bêtes au régime. Mais peu de neige, peu de vent, c’est presque la belle vie. Hein Noisette ?
Les Mégevans ont même installé des téléphériques pour se déplacer sans soucis ! Fallait simplement être au courrant. Facile me direz-vous, avec tous les moyens de communication qu’on connait !
Oui je sais, je raconte n’importe queoi, ne me regarde pas comme ça !
Voilà, je suis encore passé pour un simplet. Qu’à celà ne tienne. A la revoyure camarades !