Le blog de Julien Arbez
23/08/2015
En attendant le brame...
D’ici 2 petites semaines commenceront à chanter les cerfs amoureux... Enfin... "Chanter"... Manière de parler ! Le taux de téstostérone de chaque mâle commence à s’élever vers des sommets et bientôt les cris d’intimidation se feront entendre par-delà la forêt.
Voilà pourquoi ce jour-là je suis allé sur le plateau des Glières : repérer où je me cacherai quand ces messieurs seront décidés à amadouer ces dames et faire reculer la concurrence. La forêt n’est pas facile d’accès, un petit repérage s’impose et l’affût est prometteur :
Bien sûr pas encore de grands cerfs mâles dans ce sous-bois, mais 2 biches accompagnées de 2 jeunes, dont l’un d’entre eux -un mâle- est en train de perdre les velours qui assuraient la vascularisation des bois durant leur croissance. Une belle observation qui annonce le début des hostilités !
On reviendra par ici quand mi-Septembre aura sonné !
Quittons le sous-bois d’altitude pour retourner dans les eaux du lac d’Annecy. L’été ayant été plutôt très sec cette année, le niveau d’eau a considérablement diminué. Je me retrouve à 4 pattes alors qu’au printemps, j’avais de l’eau jusqu’au nombril ! Drôle de situation à laquelle je ne m’attendais pas.
Et Lui non plus je ne m’attendais pas à le rencontrer. Du moins pas castor Junior ! Ses parents oui peut-être, mais là c’est la nouvelle génération ! Eh bien c’est jour de fête. Voilà notre intrépide castor qui escalade le saule entamé l’an dernier à grands coups de dents.
Et rebelotte ! Les jeunes pousses sont découpées en un coup d’incisives et écorcées minutieusement jusqu’à la dernière miette. Pour l’ancdote, le castor est même tombé du tronc en tentant d’atteindre des rameaux décidément trop loin ! J’en ai ri sous mon affût !
Et terminons en levant la tête sur le ciel qui nous offre chaque année ces pluies d’étoiles filantes. Juste de quoi se laisser surprendre, rêver, juste de quoi se sentir chanceux !