Le blog de Julien Arbez

Bouquet garni de printemps

Comme chaque année à la même époque, je vous propose un bouquet garni bien printanier.

A commencer par la saponaire de Montepellier, cette fleur aux aspects de géraniums qui adore se prélasser sur les dalles de pierres bien exposées au soleil.

Elle n’est pas montpellieraine pour rien !

Et si le printemps par endroits est coloré, en d’autres lieux il pique,

ou joue les rigolos ébouriffés, comme sur le mur de cimetière de Choux où la mousse fructifie…

Les petites bêtes profitent des températures qui ont remonté : les criquets sautent de sédums en dalles,

Une araignée rouge fait les 100 pas sur une feuille bien peu accueillante,

une minuscule araignée joue les acrobates avant de se mettre à table. Tout se beau monde se fréquente, se jauge, dans un espace de quelques mètres carrés, le long d’une route de village !

Du côté des reptiles, lézards et autres rampants, le temps est au beau fixe. Pour peu que le vent ne s’énerve pas trop, rayon de soleil ou pas, ils sortent se réchauffer à la chaleur montante pour s’approprier enfin leur destin. Les lézards verts chassent les fourmis sur le chemin pédestre,

Une grosse couleuvre verte et jaune se mettrait bien une vipère sous la dent…

Un peu plus loin, une rare couleuvre d’esculape, cette fameuse couleuvre capable de grimper aux arbres, me fait l’honneur s=de sa présence. C’est la troisième fois que j’en vois une, quelle chance !

Mais elle est un peu trop près de moi, immobile, et je n’ai guère de possibilités de reculer.

C’est parti pour quelques images sans ambiance certes, mais de gros plans intéressants sur ce serpent représenté sur le caducée des pharmaciens, ce serpent qui autrefois était vénéré et avait le pouvoir de guérir des malades…

Si vous n’aimez pas trop les reptiles, vous apprécierez retourner jeter un œil à notre famille de blaireaux favorite.

En tout cas chez moi, opère rapidement le charme d’une rencontre. Amoureux des blaireaux un jour, amoureux des blaireaux toujours !

Pour terminer cet article, quelques images des chamois dans les primevères, gourmands et alertes. L’occasion des naissances était un prétexte à ne pas louper une virée à la Vallée de Joux avec hermine, ma grande fille.

Nous n’avons pas réussi à voir de chevreaux de l’année, mais comme nous sommes contents d’y être allés ! Hermine, dans la tente, hier soir, m’a dit : tu sais papa, tous les ans à la même époque on reviendra camper avec les chamois. Tope-là !