Le blog de Julien Arbez
13/11/2025
Trois jours au rut du chamois
Cette année une nouvelle fois, je suis retourné en altitude pour observer le rut du chamois. J’y ai passé trois jours, dont deux avec un ami photographe venu de Corrèze pour vivre ce moment fort de la montagne.

Quelques jolis troupeaux ont répondu présents, et tous les âges étaient représentés, des chevreaux âgés de 6 mois aux bréhaignes et aux boucs costauds.

Même si la plupart des couleurs avaient déjà passé, quelques feuilles restaient par endroits suspendues aux saules et aux vernes et les graminées commençaient à jaunir sur les pentes.

Dans un décor enchanteur, les boucs retroussaient les babines, tiraient la langue, et nous ont offert quelques vives course-poursuites dans les rochers et les pâturages.


On a même eu la chance d’observer durant la même après-midi de nombreux accouplements, entre trois couples différents.

C’est la première année que je vois autant de coïts chez les chamois jurassiens. C’était décidément le bon moment de mettre les pieds sur cette montagne !


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Les boucs les plus nerveux avaient l’échine dressée et marquaient régulièrement leur territoire sur les jeunes arbres et les ombellifères en frottant la base de leurs cornes avec énergie.
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Les cieux tantôt ensoleillés tantôt nuageux nous ont permis de prendre des images assez variées et de jouer avec les contre-jours.
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J’ai pas mal profité d’une proximité intéressante pour utiliser un objectif que j’ai peu l’occasion d’utiliser en photo animalière : le 18-135mm.
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Les chamois ont alors pris place dans un environnement découpé et végétalisé qui m’a permis de faire des images d’ambiances et surtout…
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de prendre mon pied !

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