Le blog de Julien Arbez

31/12/2024

Sangliers urbains

Début décembre, je me rends en ville à St Claude pour tenter de rencontrer les sangliers qui se promènent depuis plusieurs mois dans la ville. J’y suis déjà allé à 3 reprises en journée sans jamais les voir.

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Cette fois j’y vais de nuit, et les sauvages citadins sont au rendez-vous !

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C’est à la tombée de la nuit qu’ils sortent du bois et parcourent rues et places de la ville à la recherche de nourriture à se mettre sous le groin. Pas effrayés du tout par ma présence ou celle des passants, ils déambulent en famille entre réverbères et voitures garées ou en mouvement. Rien ne semble vraiment les dissuader, pas même les pétards d’enfants qui pètent dans la cour voisine…

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Voilà de superbes conditions pour faire des images de nuit en jouant avec les contre-jours, aidé par les phares de ma voiture garée spécialement pour l’occasion. C’est la première fois que j’utilise ma voiture comme un outil d’aide à la prise de vues !

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De jours en jours, de visites en visites, j’apprends à les reconnaitre et à comprendre leurs habitudes. Je tente des images de loin comme de près, des clairs-obscurs mettant en avant leur silhouette que je trouve rigolote et leur visage que je trouve de plus en plus attachant, grâcieux même.

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Ils me touchent par leur attitude curieuse, leurs allées et venues comme des personnages sautillant dans une bande dessinée ou un dessin animé.

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Ils viennent même parfois me renifler, mettre le nez dans mon pare-soleil, puis repartent avec un petit soupir ou sans mot dire.

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On apprend à se connaitre en somme !

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Je vous passe de longs commentaires qui risqueraient d’être redondants.

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Je vous laisse à ces images que j’ai prises avec un immense plaisir, couché au sol dans la neige ou la boue, à deux pas de quelques sauvages devenus citadins.

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Si vous les rencontrez, ne les nourrissez pas, ils risqueraient fort de terminer leur vie dans le viseur d’un lieutenant de louveterie. Un employé de la fédération départementale des Chasseurs de passage un soir en a émis la possibilité… si ce n’est la certitude…

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Alors face à ces bêtes venues d’un autre temps, observez et laissez-vous aller à les aimer.