Le blog de Julien Arbez

29/03/2021

Les saisons se suivent...

Et encore une petite couche de neige pour les amoureux de l’hiver ! Une quarantaine de centimètres sont tombés sur les herbes tout juste libérées.

C’est reparti pour quelques semaines immaculées !

Le lac Genin ne déroche pas à la règle. Plus beau que jamais, libéré des promeneurs, il rend au ciel son image veloutée.

Un minuscule roitelet saute de branche en brache pour y dénicher des petites bêtes de son fin bec.  Sans cesse en mouvement, il apparait et se dérobe bien trop vite pour travailler le cadrage.

Mais parfois la chance fait des siennes !

Les becs-croisés des sapins sont toujours aussi nombreux à visiter les pessières d’altitude et à apporter leurs touches colorées aux paysages.

Un geai des chênes fait la sentinelle du haut de son promontoire, répondant par quelques cris brefs à ses congénères éloignés. Annonce t’il ma venue ?

Les écureuils recherchent les dernières cachettes dans lesquelles ils ont enfoui les graines qui les feront patienter jusqu’au printemps.

Mais ces cachettes ne sont pas toujours évidentes à retrouver !

Chez les lièvres, le temps n’est pas au calme. C’est la première période de rut de l’année.

Ils enchaînent les kilomètres à la course, marquant quelques arrêts pour repartir de plus belle, électriques, vifs, alertes.

Les campagnols roux n’ont toujours pas terminé leur pique-nique en forêt,

Et le renard espère bien en croquer un ou deux pour son pique-nique à lui.

Dans le fond du vallon, le lac est calme. Sur ses bords, quelques hérons attendent patiemment le poisson.

Bientôt il sera l’heure des grenouilles !

De jour en jour, les températures grimpent, le soleil frappe de plus en plus fort, perçant ça et là ce qu’il reste d’hiver. En petite Montagne, les premières erythrones sont sorties de terre. Dans le haut, il est encore un peu tôt pour voir ces « dents-de-chiens » s’épanouir.

Terminons notre promenade printanière avec cette jolie rencontre matinale. Un brocard grand, costaud, qui ne m’a pas entendu arriver, alors que je faisais les pas de gélinottes.

Durant près de 10 minutes, il m’a observé, approché, puis s’est éloigné pour mieux me contourner, me rapprocher, se rééloigner…

Il a fini par m’identifier et s’enfuir par grands bonds. Ce matin encore, j’ai eu une belle surprise !