Le blog de Julien Arbez

02/05/2022

HISTOIRES D’AILES

Là, encore une ! Ca y est, les morilles sortent leur chapeau en montagne. Et cette année semble prometteuse !

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Aux Moussières, les erythrones se pavanent entre pré et forêt malgré la neige qui les a engourdies il y a quelques semaines seulement.  Qu’elles sont belles entre jonquilles et crocus !

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Mais le sujet sur lequel je ne suis beaucoup attardé ces derniers temps, c’est lui :

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Ou elle, car lorsqu’ils n’ont pas les ailes ouvertes, il est impossible de distinguer le mâle aigle royal de sa femelle. Régulièrement en journée, parfois très tôt dans la matinée comme ce jour-là, ils se perchent sur un grand épicéa pour guetter la prairie voisine et fondre sur les rongeurs de moins en moins nombreux...

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Et souvent, sitôt posés, les grands rapaces sont houspillés par les geaix, les corneilles et les gfaucons crécerelles du secteur... ca ne donne pas envie d’être un aigle tant sa tranquillité est dure à trouver !

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Parfois, l’attente à la cime est entrecoupée de quelques ébourrifades et brins de toilettes. Capt’aine crochets est tout propre !

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Je vous laisse, le temps de quelques images, en compagnie de l’aigle et de ses ravisseurs en colère. Bonne balade entre ciel et terre !

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Pour terminer, voilà un autre rapace que j’ai peu eu l’occasion d’observer longuement. L’épervier, chasseur d’oiseaux infatigable, est resté presque une demie-heure devant mon nez sur le même perchoir que celui que les deux aigles utilisent encore régulièrement.

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Malgré la distance qui nous sépare, je savoure ces instants, bien caché dans ma tente de camouflage. Je ne veux pas que ça s’arrête.

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La nature, les animaux, les plantes... Encore et pour toujours !

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