Le blog de Julien Arbez

Fin d’octobre

Octobre a confisqué ses feuilles à la forêt qui s’endort.

Les grandes épilobes, qui ont perdu le rose qui les rendait joyeuses, sont toujours aussi belles dans la lumière matinale. 

Les tourbières comment à se parer de cristaux éphémères, le sol craque, les corneilles coassent, les insectes s’endorment...

Quelques champignons pas frileux sortent encore de terre, résistent aux premiers frimas et à la pâleur des regards...

En montagne, quelque chose se prépare...

Les boucs deviennent nerveux et commencent à faire la grimace...

Le rut est en train de commencer, et d’ici quelques jours, une ou deux semaines peuit-être, il battra sn plein. Alors les animaiu se jaugeront, courront, s’accoupleront.

Tous les insectes ne dorment pas quand octobre se termine. Dans la prairie sèche aux ascalaphes, quelques mantes religieuses s’agitent encore parmi les herbes sèches.

Un bain de soleil, une chasse aux criquets, puis vite, vite, trouver un partenaire, s’accoupler si ce n’est pas déjà fait, et pondre avant de s’endormir à jamais.

La nuit gagnera des esprits, la vie sommeillera avant d’éclore au printemps. Au printemps suivant. Demain.