Le blog de Julien Arbez

25/05/2021

Des nouvelles de la famille hiboux

Pour cette mi-mai, je vous emmène passer quelques heures au jardin botanique de la ville de Genève.

La pluie étant au RDV, peu de visiteurs bipèdes se promènent, pour mon plus grand plaisir. Quelques écureuils veulent bien montrer leur frimousse entre les allées du jardin déserté,

Certains m’ont même permis de les approcher de tout près.

Les corneilles font les 400 pas à la recherche d’insectes et de lombrics,

Et un hérisson me faut même la grande surprise et l’honneur de sa visite ! le parc des chèvres étant grillagé, il ne risque rien à sortir de sa haie pour le pénétrer avant la nuit. Un bon moyen de casser la croute un peu en avance.

hérisson jura

Sur le chemin du retour, un blaireau boiteux croise notre voiture sous la pluie,

suivi de quelques jours par un gros sanglier solitaire.

Mi mai, c’est aussi le temps d’aller rendre visite aux chamois. Car les femelles ont dû mettre bas sur les barres rocheuses ou dans l’intimité des sous-bois.

Lorsque j’arrive, plusieurs chamois se frottent frénétiquement au sol, démangés par leurs grands poils d’hiver qui tombent en lambeaux sur le sol printanier.

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Je rencontre plusieurs chèvres dont trois sont suitées, c’est-à-dire accompagnées par leur jeune de l’année.

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Les femelles s’éclipsent assez vite dans la forêt de pente, suivie de près par leurs petits qui gambadent, bondit et grimpe sans aucune difficulté, à 10 jours à peine.

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J’aurai fait des rencontres furtives mais j’aurai tout de même vu quelques tous jeunes cabris nés cette année.

Pour terminer je vous emmène encore une fois à la rencontre des hiboux moyens-ducs dont je vous ai déjà longuement parlés. Ils ont bien grandi et volent désormais sans aucune difficulté d’un arbre à l’autre, du haut en bas, voir au sol, puis se renvolent pour gagner un bosquet voisin.

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Leurs ailes se sont musclées et les jeunes de moins en moins jeunes ont pris de l’assurance !

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Ils se sont bien emplumés, ont perdu beaucoup de duvet. Même les plumes qui constituent leurs aigrettes apparaissent maintenant sur le dessus de leur tête.

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Bientôt ils quitteront ce bois et je ne les reverrai pas. Malheureusement j’ai eu très peu de soleil durant ce mois dernier pour faire des images riches et intéressantes. Je vais en profiter pour les quelques jours qu’il me reste à avoir la chance d’observer une famille de rapaces nocturnes.

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Ce printemps, j’en aurai appris plus que jamais sur le hibou moyen-duc. Encore une page d’écrite. 

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Mais il reste beaucoup d’encre à mon stylo.