Le blog de Julien Arbez

24/01/2022

Ca faisait longtemps !

Ca faisait bien longtemps que je ne vous avais pas refait d’article ! pour cause : l’émission parue en novembre ne m’a laissé aucun répit et j’ai plongé pendant plus de deux mois dans les commandes et les colis. Les fêtes sont passées, je ressors, je revis, je reprends du poil de la bête !

Avant de vous montrer les images de neige de cet hiver, voilà en apéritif un aigle royal photographié juste avant les premières neiges, à l’affût.

aigle

Puis les affûts ont continué, mais l’aigle n’est pas revenu, à l’inverse des flocons qui eux, ne sont jamais repartis !

J’ai eu plusieurs fois la visite de la même buse, sur le perchoir utilisé par l’aigle, ce qui m’a permis de faire de belles ambiances car j’étais un peu trop loin d’elle…

L’hiver a habillé les paysages, assez vite en fait, qui sont redevenus libres et sauvages.

Les falaises ont été saupoudrées jusque dans les moindres recoins, il ne faisait aucun doute que l’hiver avait posé ses valises !

Quel plaisir de retrouver les hautes-combes blanches et soyeuses ! Les cimes contrastées perforant le ciel, les piquets de clôtures enchapeautés, les joues rosies… comme le ciel du soir, quand se tait la bise et se réveillent les étoiles.

Entre deux sorties dans le blanc des yeux, je suis allé dans les environs de St Claude visiter pour la première fois la belle petite cascade de la Vouivre. J’y reviendrai.

De floconnades en floconnades, la couche de neige s’st épaissie, les animaux forestiers se sont figés, reculés dans des pentes difficiles d’accès ou des taillis sombres, pour économiser leur énergie.

Les sommets des montagnes ont fait le dos rond,

Les arbres se sont parfois faits rebelles, déchirant les brumes de fin de journée.

Sur les crêtes, les houx se sont pavanés dans la lumière de janvier, scintillant de mille feux à chaque fois qu’une poudrée de neige chutait des branches supérieures. La magie ordinaire quoi !

Le soir venu, même la neige est devenue noir ébène, silencieuse. Il est encore trop tôt pour entendre chanter les chouettes !

Je termine avec deux images de pleine bise, photographiée il y a une petite semaine entre Bellecombe et les Moussières. Une bise à décorner les bœufs, faire pleurer un peu. De joie sans doute d’habiter une montagne vivante et magnifique.