Le blog de Julien Arbez

21/11/2019

Ambiances

L’automne apporte avec lui son lot d’émerveillement et de douceur. Un voile mystérieux rempli d’histoires de gnomes et de lutins.

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Où les nuages se fondent avec le terre, et dansent jusqu’à l’essoufflement du jour.

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Un monde doré qui n’a rien à envier aux bijoutiers, un monde éphémère duquel grimpent quelques vapeurs exquises qui nous restent à jamais.

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Dans le ronronnement d’un ruisseau qui fait si peu parler de lui, l’automne chante sa chanson du mal-aimé.

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Bousculée par le temps, la pierre échouée ici depuis des lustres poursuivra son chemin lorsque l’automne entrera à nouveau en colère.

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Mais l’instant, pour le moment, ne sent ni la colère ni l’oubli. Il trône dans cet univers qui n’en finit pas de commencer, déviant le tumulte et faisant face à l’éternité.

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Quand le froid à son mot à dire, les couleurs se cachent. Tant et si bien que le paysage tout entier peu à peu en devient silencieux.

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Les branches s’alourdissent, les feuilles rompent sous les assauts répétés du gel et de la neige. S’accrochant à un espoir perdu, elles finissent par abandonner l’idée d’un printemps séculaire en se laissant virevolter jusqu’au sol pour un dernier voyage.

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Le monde n’est plus alors qu’un tableau de douceur, habillé de mille pointillés, pointant du doigt la course folle des bipèdes détalants.

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Il est l’heure d’oublier le roulis de la montre et les furieux klaxons pour se laisser empolochonner dans l’univers moelleux de la lenteur bienfaisante.

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Et quand le soleil réapparait, quand sous les rayons refont leur apparition, quand la ronde du soleil nous rend le tic-tac de la montre comme une évidence, le monde entier est endormi.

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Et l’on se dit qu’on est bien là. Qu’on est bien là.

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